dimanche 27 avril 2008

Hommage au King de la Soul musique- James Brown




James Joseph Brown, alias James Brown ou The Godfather of Soul, est un chanteur et musicien américain. Il est né le 3 mai 1933 à Barnwell (Caroline du Sud), et est mort le 25 décembre 2006 à Atlanta (Géorgie).

Initiateur du funk, il a eu une très grande influence sur la soul, le rhythm and blues, le gospel. Il était aussi renommé pour ses performances scéniques.

The Famous Flames

James Brown dans les années 1980Lors d'un séjour en prison, il rencontre un autre chanteur, Bobby Byrd, et intègre son groupe de rhythm and blues Avon, dont le style évolue et qui sera rapidement renommé The Famous Flames puis James Brown with The Famous Flames. Le groupe se produit principalement dans le sud des États-Unis puis connaît le succès en 1956 avec le hit "Please, Please, Please" qui s'écoulera à 1 million d'exemplaires.

Malgré ce premier single à grand succès, les neuf qui suivirent furent tous des échecs et le producteur du groupe était prêt à rompre leur contrat… ce qui n'arriva pas puisque le single suivant, Try Me (1958), se plaça directement numéro 1 des titres R&B. Ce nouveau hit fut suivi d'autres succès, I'll Go Crazy (1959) et Bewildered (1960).

Night Train (1961) est considéré aujourd'hui comme le premier album caractéristique de James Brown, avec un son instrumental, un rythme très présent et une rapidité qui marqua profondément dès sa sortie. La majorité des chansons du groupe depuis les débuts étant écrites ou co-écrites par James et son charisme surpassant tout, il s'imposa naturellement au point que les autres membres du groupe devinrent simples accompagnateurs du chanteur.
Les années 60 : « Ain't It Funky Now »
JB employa des musiciens et des arrangeurs issus du jazz, mais en tant que leader et auteur, il privilégia la simplicité du rythme RnB à la complexité et la précision du jazz. Le groupe inclut le trompettiste Lewis Hamlin, le saxophoniste Alfred "Pee Wee" Ellis, le guitariste Jimmy Nolen (qui imposa des riffs simples pour chaque chanson) et le saxophoniste Maceo Parker.

D'autres formations temporaires ont inclus le chanteur Bobby Byrd, le batteur John "Jobo" Starks, Clyde Stubblefield, Melvin Parker (frère de Maceo), le saxophoniste St. Clair Pinckney, le trombone Fred Wesley, et le guitariste Alphonso Kellum.

À la fin des années 60, Brown redéfinit encore son style avec I Got the Feelin, Licking Stick-Licking Stick (1968) et Funky Drummer (1969). Dans ces titres, il abandonne le chant traditionnel pour une approche plus rythmique calquée sur la musique (donc très rarement mélodique).

Régulièrement apparaissent des parties parlées, directement au public, à la façon des rappeurs (avant l'heure). Il introduit aussi beaucoup de ruptures de rythmes et de breaks, il déstructure.

Ses chansons se politisent aussi, constituent une critique de la société, revendiquent, les meilleurs exemples étant Say It Loud (I'm Black and I'm Proud) (1968) et I Don't Want Nobody to Give Me Nothing (Open Up the Door I'll Get It Myself) 1970).

Ce nouveau style, le Funk, influence beaucoup d'artistes comme Sly and The Family Stone, The Temptations, toute la Motown, jusqu'aux nouvelles générations, dont Michael Jackson ou Prince. James Brown est aussi l'artiste le plus samplé, que ce soit par des DJ ou d'autres artistes.
Les années 70: The JB's
En 1970, la majorité des membres du groupe de James Brown l'ont quitté pour de meilleures opportunités. Il crée donc un nouveau groupe avec Bobby Byrd incluant le bassiste Bootsy Collins, le guitariste Catfish Collins, le tromboniste Fred Wesley. Ce nouveau groupe fut baptisé The JB's et fit ses armes avec le titre « Get Up (Sex Machine) ».

Dans le désir de rester, Brown achète des stations de radio et crée son propre label chez Polydor, People, dans lequel il produira aussi certains de ses amis (dont Bobby Byrd, Lyn Collins, Myra Barnes, et Hank Ballard). Il s'est beaucoup investi dans les albums qu'il a produits, si bien qu'on reconnaît systématiquement son style derrière cette musique.

Ses productions personnelles à cette époque résument les innovations musicales des 20 années précédentes ; c'est l'époque de The Payback (1973), Papa Don't Take No Mess (1974), Funky President (1975), Get Up Offa That Thing (1976),… En 1973 il signe aussi la bande originale du film blaxploitation Black Caesar.

Miles Davis et d'autres musiciens de jazz citent alors James Brown comme une influence majeure sur leurs styles.

Vie personnelle et hommages
James Brown vivait dans le comté d'Aiken (Caroline du Sud), dans une maison au bord du fleuve Savannah, juste en face de la ville d'Augusta (Géorgie).

Brown a été marié quatre fois. Son mariage avec sa dernière épouse, Tommie Raye Hynie, qui avait eu lieu en 2002, a été annulé peu de temps après. Ils se sont pourtant remariés en 2004 et ont eu un enfant. Brown a également eu deux enfants avec sa première femme, Velma Warren, et trois avec sa seconde, Deidre Jenkins. Adrienne Rodriegues, sa troisième épouse, avait fait arrêter Brown quatre fois pour violences conjugales.

En novembre 1993, la 9e rue d'Augusta fut rebaptisée "James Brown Boulevard" au cours d'une cérémonie présidée par le maire de la ville, Charles DeVaney.

En mai 2005, une statue de bronze de plus de deux mètres de haut représentant Brown fut inaugurée à Augusta. L'inauguration aurait du avoir lieu un an plus tôt, mais elle a été reportée du fait d'une plainte à son encontre, pour violences conjugales.

En août 2006, le stade sportif local a aussi été rebaptisé en James Brown Arena. En 2007, dans leur tournée A bigger bang, les Rolling Stones lui rendent hommage avec la reprise de I'll go crazy.

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